Maintenir un poids stable à n’importe quel âge est possible.
Il s’agit d’utiliser la bonne méthode mais quelle est ma méthode ?
En quoi consiste la méthode Je suis Parfaite ?
Qu'a-t-elle de si spécial ?
Comment est-ce qu'en tant que coach, j'aborde cette problématique si particulière du poids et des obsessions alimentaires ?
Comment est-ce que j'arrive à proposer des pistes efficaces de solutions à des problèmes contre lesquels se débattent des femmes depuis des années?
Comment est-ce que je fais ?
Je ne vais rien te cacher.
Je bourre dedans.
Je sors la pelleteuse et je défonce.
La délicatesse et la diplomatie n'ont jamais été mon fort.
Je pense être une brave fille mais je suis aussi quelqu'un qui ne laisse rien passer.
Quand une cliente me soumet son problème, je le décortique comme un vautour.
Tout y passe, les os compris.
J'utilise tous les outils qui peuvent me servir : issus de l'analyse, la psychologie, les neurosciences, les dessins animés, peu importe.
Sans respect d'aucun protocole.
Avec une liberté totale.
Que j'assume à 100%.
Tous les moyens sont bons.
J'examine tout :
- le choix des mots utilisés
- Leur position dans la phrase autant que leur signification.
- La façon dont le texte est rythmé.
- Les sujets qu'elle aborde ou qu'elle n'aborde pas.
- Ce dont elle parle et ce qu'elle cache.
Tout est passé au crible, au tamis, au laser.
Je te montre dans l'exemple suivant.
Il s'agit d'une lettre que j'ai reçue il y a quelques semaines.
J'ai changé le nom et les détails pour respecter la vie privée de son auteure.
Ma réponse à ce courrier t'illustre ce que j'analyse, là où je regarde, là où je cherche.
Dorothée
Bonjour Kate,
J'ai malheureusement l'âge de 71 ans.
J'ai toujours dû faire régime. J'ai beaucoup essayé. J'ai perdu l'année dernière 10kg en suivant le régime protéiné. Mais maintenant que je recommence à manger comme tout le monde j'ai repris très vite 5 kg.
Je mesure 1m55 et pèse 85 kg. Mes kilos sont situés autour du ventre et de l’estomac donc dangereux pour ma santé et mes proches s'inquiètent.
Pour le ventre, mon médecin m'a dit que cela faisait trop longtemps et qu'il n'y avait que la chirurgie pour remédier à cela.
Mais je ne peux pas car j’ai eu un cancer il y a 4 ans. Je suis en rémission.
Je ne sais plus faire de sport ni aller marcher. J'ai des problèmes de dos et genoux.
Peux-tu m'aider ?
Je mange normalement : petit déjeuner 1 tranche de pain + fromage. Dîner p de terre légumes et viande souper 1 tranche de pain + beurre. Tu vois, je ne mange pas trop et je grossis quand même.
A 40 ans je pesais 55 kg.
Une fois par semaine je mange du gâteau au chocolat.
Je n’arrive pas à me passer de chocolat. J’en mange deux carrés tous les après-midis et le samedi matin, je m‘autorise un croissant.
Mon mari ne veut plus que j'essaye des programmes pour maigrir. Donc si je m'adresse à toi, je dois être sûre qu'il existe une solution pour moi. Je dois au moins encore perdre 10kg.
Dis-moi, Dorothée, en quoi est ce malheureux d'avoir 71 ans?
Est-ce qu'à 71 ans, il n’est plus possible d’être en paix avec ton corps et ton alimentation et d’avoir un poids stable ? Et pourquoi?
Cette entrée en matière, Dorothée, m’indique à quel point tu es sceptique.
Tu considères ton âge comme un handicap.
Pour toi, d’emblée, ce sera difficile.
Tu nourris d’énormes doutes sur ta capacité à réussir.
Quand on commence une phrase par: "oui... mais..." ça veut dire : « non ».
Tu commences donc ton mail, Dorothée par un « non ».
C’est bien parti !
Tu me dis que tu as toujours dû faire régime.
Une obligation.
Que tu as acceptée et intégrée.
Tu as choisi de faire tienne l'opinion d'un-une autre et de t’y conformer.
Qui est-ce ?
Un-e parent-e, un-e médecin, des croyances ?
Qui a imposé ton premier régime ?
Qui a décidé un jour que tu étais en surpoids ?
L'étais-tu réellement ?
Était-ce réellement un problème ?
Adulte, avec la liberté de choisir par toi-même, totalement responsable de ton corps et de ta santé, tu as continué le cycle.
Tu as continué les régimes, même déséquilibrés, puisque tu me parles de régime protéiné.
A la suite de ce régime, tu as recommencé à manger comme tout le monde.
Qu'est-ce que cela signifie manger comme tout le monde ?
Tu es passée d'une alimentation artificielle : dissociée à une alimentation qui tendait à redevenir plus habituelle pour toi.
« Normale », d’après toi.
Ça, c'est ce que tu penses.
Ton cerveau, lui n’a pas la même définition du « normale ».
Il faut savoir qu’une personne qui sort d'un régime restrictif ne va pas remanger "normalement".
Du moins pas tout de suite.
Comment ça ?
L'e-book gratuit "le poids qui me va" t’explique pourquoi et comment les régimes placent ton cerveau en état d’alerte.
Que cet état, dans un but de protection : assurer ta survie, modifie toute une partie de tes mécanismes corporels biologiques pour te pousser à manger plus et à rechercher une nourriture plus énergétique.
- Tu as donc tendance sans en avoir conscience à manger plus, plus gras, plus sucré ==) tu grossis.
- Après un régime, ton corps fonctionne comme une machine au ralenti. Le cerveau, dans le même but de protection, a ralenti ton métabolisme afin qu'avec le même nombre de calories, tu stockes plus ==) tu grossis.
- Enfin, un régime fait perdre de la masse musculaire, ce qui accentue ce ralentissement du métabolisme. Ton corps au repos après le régime dépense moins qu'avant. Avec le même nombre de calories ingérées, tu dépenses moins ==) tu grossis.
Voilà pourquoi après un régime pour ne jamais regrossir il y a 2 solutions.
- Soit tu continues ton régime jusqu'à la fin de ta vie. Youpie ! Personne ne peut tenir un régime sur du long terme voire du très long terme : de 2 ou 5 ans, hormis quelques forcené-es. Soit 2 % de la population seulement. Voilà pourquoi 98 % des régimes échouent.
- Next !
- La deuxième option consiste à sortir de la dynamique des régimes. C’est-à-dire à changer durablement ta façon de penser la nourriture.
Mais, comment changer notre façon de penser la nourriture ?
Comment penser comme une personne "normale" qui mange tout ce qu'elle veut sans grossir ? (La chaaaance…)
==) C'est ce que t'apprend à faire au quotidien mon programme FIT FOREVER.
Mais, continuons...
Tu me dis, Dorothée que tes proches s'inquiètent.
Tiens…
Si tu n'étais pas en surpoids, penses-tu que tes proches s'inquiéteraient quand même pour toi ?
Pourquoi cette question ?
Parce que le surpoids peut être une manière d'exprimer quelque chose que nous ne savons pas exprimer autrement où, que nous choisissons de ne pas exprimer autrement.
Comment ça ?
Notre surpoids peut être une manière de "faire le poids" dans une relation que nous jugeons déséquilibrée.
Par exemple : mon mari est une grande gueule, il est autoritaire, c'est toujours lui qui décide.
Ok, je me plie et j'accepte que ses décisions priment sur les miennes MAIS je grossis pour lui montrer que JE FAIS le choix de me soumettre et que JE NE SUIS PAS dupe.
Et que cela me contrarie.
« Tu reprendras bien un peu d’omelette aux amanites, mon cœur ? »
Se faire plus gros que l'on est réellement est une tactique de combat universellement répandue chez les êtres vivants.
Peut-être le surpoids nourrit-il un bénéfice secondaire ?
De quoi s’agit-il ?
Un bénéfice secondaire c’est un avantage que nous tirons d'une situation désagréable.
Et qui nous fait perpétuer cette situation malgré tous ses inconvénients.
Dans ton cas, Dorothée, grossir pourrait avoir comme bénéfice secondaire de te rassurer sur l'affection que te portent tes proches.
Si oui, n’y aurait-il pas une autre manière de te rassurer à ce sujet sans passer forcément par les kilos excédentaires ?
Une manière plus écologique pour toi, plus respectueuse ?
Le fait que nous pensions (inconsciemment) devoir en passer par une manifestation corporelle peut être une indication d’une difficulté à communiquer, à se dire.
- A s’autoriser à exister pleinement.
- A occuper l’espace.
- Face aux autres.
Est-ce le cas ?
Tu évoques rapidement ton médecin.
Dont le jugement semble d’ailleurs lui-même un peu hâtif.
Un généraliste ?
De quelle chirurgie parle-t-il ? Bariatrique ? Esthétique ?
Tu dis que la chirurgie n'est pas possible pour toi à cause d'un cancer précédent.
Pour quelle raison n'est-ce pas possible ?
Certaines femmes qui ont subi un cancer du sein choisissent pourtant la reconstruction mammaire dans les mois où les années qui suivent, ça ne semble pas poser un problème.
Pour quelle-s raison-s, le cancer, dans ton cas, constitue-t-il un obstacle à une éventuelle chirurgie ?
Ce cancer est-il réellement le problème où est-ce toi qui t’opposes à cette chirurgie ?
Tes problèmes de genoux et de dos, me dis-tu, t’empêchent de pratiquer un sport.
Aimes-tu le sport ?
Si oui, n'y a-t-il vraiment aucun moyen de bouger ton corps sans risque pour tes douleurs ?
Voire les soulager : la natation, l'eutonie, le yoga, la gym douce, les abdominaux suivant la méthode Gasquet ?
Dorothée, tu penses manger normalement.
Encore une fois « normalement » pour moi ne signifie rien.
- Ce qui est normal pour une personne ne l'est pas pour une autre.
- Nos besoins métaboliques ne sont pas tous semblables.
- Nos rythmes alimentaires pas tous identiques.
- Certaines personnes sont plus carnivores ; d'autres plus végétariennes.
- Certaines ont besoin de se nourrir souvent alors que d'autres ne mangent qu'une fois la nuit.
- Il n'y a pas de norme.
- Il y a ce qui est bon pour toi.
- Ce qui te maintient en bonne santé.
- Ce qui maintient ton poids stable et la silhouette dans laquelle tu te sens bien.
Mais, après toutes ces années de régime et d’injonctions contradictoires, on peut ne plus savoir ce qui est bon pour nous.
Et c’est normal.
Il faut réapprendre.
La seule chose qui semble sûre, Dorothée, c’est ton amour du chocolat, que tu t’autorises et ça c'est très bien !
Mais tu culpabilises un peu à l'idée de ne pas savoir t’en passer.
Rassure-toi !
Il est naturel d'avoir une appétence pour les douceurs, pour la nourriture de réconfort.
Manger pour apaiser une frustration, pour se consoler, pour se faire du bien n’est pas une déviance.
Ou alors, nous sommes plus de 7 milliards de déviants.
==) Exit la culpabilité !
Je ne vais pas m'attarder sur ton régime alimentaire parce que ce n'est pas le but de je suis parfaite.
- Ici, pas de régime.
- Pas de rééquilibrage.
- C'est toi et toi seule qui choisis si nécessaire de changer ton approche alimentaire.
Dans FIT FOREVER, nous abordons ce volet alimentation en détails dans le module 11.
Tu me parles enfin de ta licorne : ton poids rêvé : « à 40 ans, tu pesais 55 kg. »
Ma question est de savoir aujourd’hui si ce poids de 55 kg correspond bien à ton poids de forme.
A ton pondérostat : ce poids que maintient naturellement ton corps.
Le poids auquel il revient toujours.
Pour connaître ton ponderostat, pose-toi les questions suivantes :
- Quel était ton poids avant de commencer les régimes ?
- Si tu ne t'en souviens pas, quel poids as-tu maintenu sans effort, le plus longtemps ?
Tu peux être dans l’impossibilité de répondre.
Si tu as enchainé les régimes depuis longtemps, tu n’as connu que l’effet yoyo :
Maigrir = perte de poids
Compensation = reprise de poids + kilos excédentaires
Re-maigrir = perte de poids.
Etc…
L’effet yoyo zappe l’étape de la stabilisation.
Celle-ci n’a jamais réellement le temps de s’installer.
Après les régimes il faut un certain temps au corps pour revenir à son équilibre.
Ça peut prendre des mois.
Mais, nous n’avons jamais la patience d’attendre des mois que la situation se régularise.
Et, par-dessus tout, nous détestons la prise de poids excédentaire temporaire inhérente à la phase compensatoire.
Nous vivons dans la peur de : « et si ces kilos restaient toujours ? »
Horreur suprême.
Alors, nous fonçons, comme un taureau qui charge, dans un nouveau régime.
Enfin, Dorothée, tu me parles de ton mari.
Ton mari qui semble décider pour toi, y compris pour les domaines qui concernent ton propre corps.
Ton mari en a assez des régimes.
Quelque part il n'a pas tort.
Mais toi qu'en penses-tu ?
- En as-tu aussi assez des régimes ?
- Te sens-tu prête à reprendre les commandes de ta santé et ton bien-être ?
- Prête à installer un contrôle serein et naturel de ton poids ?
- Prête à reprendre le pouvoir ?
- TON pouvoir.
À la lecture de ton mail, je n'ai pas cette impression.
J'ai le sentiment que tu recherches, je serais tentée de dire « encore une fois », une solution miracle où tu n'aurais rien à décider par toi-même.
J'ai le sentiment que tu te caches derrière des excuses.
En somme la teneur de ton message suit ce schéma : "ça ne marchera pas pour moi parce que c'est la faute de mon âge, mon cancer, mes genoux, mon dos, mon métabolisme, mon mari... mais, Kate, si tu me proposes une solution miracle qui marche à 100 % dans laquelle je ne dois rien décider et qui me fera perdre 10 kilos (un régime donc), alors ça m'intéresse peut-être. »
En somme : « Débrouille-toi mais fais-moi maigrir ! »
Heureusement…
J’ai l’habitude de recevoir ce type de messages truffés de bouclier levés.
Et je comprends qu’après tant d’années de régimes et de souffrances, tu montres les dents !
Bon sang !
Comme je le comprends !
La bonne nouvelle, la voici:
Tu peux arriver quand même à apaiser ta relation à la nourriture.
Tu peux parvenir quand même à retrouver un poids stable et une silhouette qui te conviennent.
Oui !
Ouf !
Mais comment ?
- En modifiant ta manière de penser.
- Sans passer par un régime.
- La restriction calorique.
- Des privations.
- Ou des efforts.
Par quoi commencer ?
Afin de te soigner de manière optimale, tu dois savoir exactement de quoi tu souffres et ce qui entretient ta maladie, n’est-ce pas ?
Nous commençons donc par un CHECK-UP.
Le CHECK-UP est l’étape indispensable qui te permet de bien démarrer, avec toutes les cartes en main.
Avec le CHECK-UP, je t'invite à te poser des questions.
- Sur l'historique de ton problème: comment es es-tu arrivée là où tu en es aujourd'hui?
- Qu'est-ce qui se passe pour toi maintenant, comment est-ce que tu vis ton rapport à la nourriture? Une souffrance n'est pas l'autre: on peut souffrir de compulsions ou pas. N'avoir pas de problème avec la nourriture mais mal vivre 3 kilos en trop...
- Enfin, la troisière étape du CHECK-UP pose des questions plus particulières comme c'est le cas dans le mail d'exemple. Dans celui-ci, j'aborde le domaine affectif, j'aborde la question de l'âge, des excuses, des histoires que l'on se raconte, des prétextes brandis pour résister...
==))Dans le CHECK-UP, je t'invite à faire de même.
A être attentive au choix des mots que tu utilises et qui peuvent te mettre sur la piste de tes ennemis cachés.
Ces raisons sous-jacentes qui entretiennent tes problèmes et dont tu n'as peut-être pas conscience.
Ce qui est grave parce que si tu n'as pas conscience de ses causes sous-jacentes, tu pourras faire tous les efforts que tu veux pour assainir ta relation à ta nourriture et à ton corps, ces ennemis cachés vont continuer leur travail de sape.
Tu vas t'épuiser en pure perte.
Voici ce que je te propose:
Fais ton CHECK-UP.
Puis, envoie-moi une copie: je ferai un rapide survol, tout à fait gratuitement, et je te signalerai les zones d'ombre ou les points qui t'auraient échappés et qui mériteraient d'être explorés plus avant.
On fait comme ça?