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Vieille et Mince, c’est Possible? Les Vraies Questions à Se Poser.

Maintenir un poids stable à n’importe quel âge est possible.

Il s’agit d’utiliser la bonne méthode mais quelle est ma méthode ?

En quoi consiste la méthode Je suis Parfaite ?

Qu'a-t-elle de si spécial ?

Comment est-ce qu'en tant que coach, j'aborde cette problématique si particulière du poids et des obsessions alimentaires ?

Comment est-ce que j'arrive à proposer des pistes efficaces de solutions à des problèmes contre lesquels se débattent des femmes depuis des années?

Comment est-ce que je fais ?

Je ne vais rien te cacher.
Je bourre dedans.
Je sors la pelleteuse et je défonce.

La délicatesse et la diplomatie n'ont jamais été mon fort.
Je pense être une brave fille mais je suis aussi quelqu'un qui ne laisse rien passer.

Quand une cliente me soumet son problème, je le décortique comme un vautour.
Tout y passe, les os compris.

J'utilise tous les outils qui peuvent me servir : issus de l'analyse, la psychologie, les neurosciences, les dessins animés, peu importe.

Sans respect d'aucun protocole.
Avec une liberté totale.
Que j'assume à 100%.

Tous les moyens sont bons.


J'examine tout :

  • le choix des mots utilisés
  • Leur position dans la phrase autant que leur signification.
  • La façon dont le texte est rythmé.
  • Les sujets qu'elle aborde ou qu'elle n'aborde pas.
  • Ce dont elle parle et ce qu'elle cache.

Tout est passé au crible, au tamis, au laser.
Je te montre dans l'exemple suivant.

Il s'agit d'une lettre que j'ai reçue il y a quelques semaines.
J'ai changé le nom et les détails pour respecter la vie privée de son auteure.

Ma réponse à ce courrier t'illustre ce que j'analyse, là où je regarde, là où je cherche.

?

Dorothée

Bonjour Kate,

J'ai malheureusement l'âge de 71 ans.

J'ai toujours dû faire régime. J'ai beaucoup essayé. J'ai perdu l'année dernière 10kg en suivant le régime protéiné. Mais maintenant que je recommence à manger comme tout le monde j'ai repris très vite 5 kg.

Je mesure 1m55 et pèse 85 kg. Mes kilos sont situés autour du ventre et de l’estomac donc dangereux pour ma santé et mes proches s'inquiètent.

Pour le ventre, mon médecin m'a dit que cela faisait trop longtemps et qu'il n'y avait que la chirurgie pour remédier à cela.

Mais je ne peux pas car j’ai eu un cancer il y a 4 ans. Je suis en rémission.

Je ne sais plus faire de sport ni aller marcher. J'ai des problèmes de dos et genoux.

Peux-tu m'aider ?

Je mange normalement : petit déjeuner 1 tranche de pain + fromage. Dîner p de terre légumes et viande souper 1 tranche de pain + beurre. Tu vois, je ne mange pas trop et je grossis quand même.

A 40 ans je pesais 55 kg.

Une fois par semaine je mange du gâteau au chocolat.

Je n’arrive pas à me passer de chocolat. J’en mange deux carrés tous les après-midis et le samedi matin, je m‘autorise un croissant.

Mon mari ne veut plus que j'essaye des programmes pour maigrir. Donc si je m'adresse à toi, je dois être sûre qu'il existe une solution pour moi. Je dois au moins encore perdre 10kg.

Dis-moi, Dorothée, en quoi est ce malheureux d'avoir 71 ans?
Est-ce qu'à 71 ans, il n’est plus possible d’être en paix avec ton corps et ton alimentation et d’avoir un poids stable ? Et pourquoi?

Cette entrée en matière, Dorothée, m’indique à quel point tu es sceptique.

Tu considères ton âge comme un handicap.
Pour toi, d’emblée, ce sera difficile.
Tu nourris d’énormes doutes sur ta capacité à réussir.

Quand on commence une phrase par: "oui... mais..." ça veut dire : « non ».
Tu commences donc ton mail, Dorothée par un « non ».
C’est bien parti ! ?

Tu me dis que tu as toujours dû faire régime.
Une obligation.
Que tu as acceptée et intégrée.
Tu as choisi de faire tienne l'opinion d'un-une autre et de t’y conformer.
Qui est-ce ?
Un-e parent-e, un-e médecin, des croyances ?

Qui a imposé ton premier régime ?
Qui a décidé un jour que tu étais en surpoids ?
L'étais-tu réellement ?

Était-ce réellement un problème ?

Adulte, avec la liberté de choisir par toi-même, totalement responsable de ton corps et de ta santé, tu as continué le cycle.
Tu as continué les régimes, même déséquilibrés, puisque tu me parles de régime protéiné.

A la suite de ce régime, tu as recommencé à manger comme tout le monde.
Qu'est-ce que cela signifie manger comme tout le monde ?

Tu es passée d'une alimentation artificielle : dissociée à une alimentation qui tendait à redevenir plus habituelle pour toi.
« Normale », d’après toi.

Ça, c'est ce que tu penses.

Ton cerveau, lui n’a pas la même définition du « normale ».

Il faut savoir qu’une personne qui sort d'un régime restrictif ne va pas remanger "normalement".

Du moins pas tout de suite.

Comment ça ?

L'e-book gratuit "le poids qui me va" t’explique pourquoi et comment les régimes placent ton cerveau en état d’alerte.

Que cet état, dans un but de protection : assurer ta survie, modifie toute une partie de tes mécanismes corporels biologiques pour te pousser à manger plus et à rechercher une nourriture plus énergétique.

  • Tu as donc tendance sans en avoir conscience à manger plus, plus gras, plus sucré ==) tu grossis.
  • Après un régime, ton corps fonctionne comme une machine au ralenti. Le cerveau, dans le même but de protection, a ralenti ton métabolisme afin qu'avec le même nombre de calories, tu stockes plus ==) tu grossis.
  • Enfin, un régime fait perdre de la masse musculaire, ce qui accentue ce ralentissement du métabolisme. Ton corps au repos après le régime dépense moins qu'avant. Avec le même nombre de calories ingérées, tu dépenses moins ==) tu grossis.

Voilà pourquoi après un régime pour ne jamais regrossir il y a 2 solutions.

  1. Soit tu continues ton régime jusqu'à la fin de ta vie. Youpie ! Personne ne peut tenir un régime sur du long terme voire du très long terme : de 2 ou 5 ans, hormis quelques forcené-es. Soit 2 % de la population seulement. Voilà pourquoi 98 % des régimes échouent.
  2. Next !
  3. La deuxième option consiste à sortir de la dynamique des régimes. C’est-à-dire à changer durablement ta façon de penser la nourriture.

Mais, comment changer notre façon de penser la nourriture ?

Comment penser comme une personne "normale" qui mange tout ce qu'elle veut sans grossir ? (La chaaaance…)

==) C'est ce que t'apprend à faire au quotidien mon programme FIT FOREVER.


Mais, continuons...

Tu me dis, Dorothée que tes proches s'inquiètent.

Tiens…

Si tu n'étais pas en surpoids, penses-tu que tes proches s'inquiéteraient quand même pour toi ?

Pourquoi cette question ?

Parce que le surpoids peut être une manière d'exprimer quelque chose que nous ne savons pas exprimer autrement où, que nous choisissons de ne pas exprimer autrement.

Comment ça ?

Notre surpoids peut être une manière de "faire le poids" dans une relation que nous jugeons déséquilibrée.

Par exemple : mon mari est une grande gueule, il est autoritaire, c'est toujours lui qui décide.

Ok, je me plie et j'accepte que ses décisions priment sur les miennes MAIS je grossis pour lui montrer que JE FAIS le choix de me soumettre et que JE NE SUIS PAS dupe.

Et que cela me contrarie.

« Tu reprendras bien un peu d’omelette aux amanites, mon cœur ? »

Se faire plus gros que l'on est réellement est une tactique de combat universellement répandue chez les êtres vivants.

Peut-être le surpoids nourrit-il un bénéfice secondaire ?

De quoi s’agit-il ?

Un bénéfice secondaire c’est un avantage que nous tirons d'une situation désagréable.

Et qui nous fait perpétuer cette situation malgré tous ses inconvénients.

Dans ton cas, Dorothée, grossir pourrait avoir comme bénéfice secondaire de te rassurer sur l'affection que te portent tes proches.

Si oui, n’y aurait-il pas une autre manière de te rassurer à ce sujet sans passer forcément par les kilos excédentaires ?

Une manière plus écologique pour toi, plus respectueuse ?

Le fait que nous pensions (inconsciemment) devoir en passer par une manifestation corporelle peut être une indication d’une difficulté à communiquer, à se dire.

  • A s’autoriser à exister pleinement.
  • A occuper l’espace.
  • Face aux autres.

Est-ce le cas ?


Tu évoques rapidement ton médecin.

Dont le jugement semble d’ailleurs lui-même un peu hâtif.

Un généraliste ?

De quelle chirurgie parle-t-il ? Bariatrique ? Esthétique ?

Tu dis que la chirurgie n'est pas possible pour toi à cause d'un cancer précédent.

Pour quelle raison n'est-ce pas possible ?

Certaines femmes qui ont subi un cancer du sein choisissent pourtant la reconstruction mammaire dans les mois où les années qui suivent, ça ne semble pas poser un problème.

Pour quelle-s raison-s, le cancer, dans ton cas, constitue-t-il un obstacle à une éventuelle chirurgie ?

Ce cancer est-il réellement le problème où est-ce toi qui t’opposes à cette chirurgie ?


Tes problèmes de genoux et de dos, me dis-tu, t’empêchent de pratiquer un sport.

Aimes-tu le sport ?

Si oui, n'y a-t-il vraiment aucun moyen de bouger ton corps sans risque pour tes douleurs ?

Voire les soulager : la natation, l'eutonie, le yoga, la gym douce, les abdominaux suivant la méthode Gasquet ?


Dorothée, tu penses manger normalement.

Encore une fois « normalement » pour moi ne signifie rien.

  • Ce qui est normal pour une personne ne l'est pas pour une autre.
  • Nos besoins métaboliques ne sont pas tous semblables.
  • Nos rythmes alimentaires pas tous identiques.
  • Certaines personnes sont plus carnivores ; d'autres plus végétariennes.
  • Certaines ont besoin de se nourrir souvent alors que d'autres ne mangent qu'une fois la nuit.
  • Il n'y a pas de norme.
  • Il y a ce qui est bon pour toi.
  • Ce qui te maintient en bonne santé.
  • Ce qui maintient ton poids stable et la silhouette dans laquelle tu te sens bien.

Mais, après toutes ces années de régime et d’injonctions contradictoires, on peut ne plus savoir ce qui est bon pour nous.

Et c’est normal.

Il faut réapprendre.

La seule chose qui semble sûre, Dorothée, c’est ton amour du chocolat, que tu t’autorises et ça c'est très bien !

Mais tu culpabilises un peu à l'idée de ne pas savoir t’en passer.

Rassure-toi !

Il est naturel d'avoir une appétence pour les douceurs, pour la nourriture de réconfort.

Manger pour apaiser une frustration, pour se consoler, pour se faire du bien n’est pas une déviance.

Ou alors, nous sommes plus de 7 milliards de déviants.

==) Exit la culpabilité !


Je ne vais pas m'attarder sur ton régime alimentaire parce que ce n'est pas le but de je suis parfaite.

  • Ici, pas de régime.
  • Pas de rééquilibrage.
  • C'est toi et toi seule qui choisis si nécessaire de changer ton approche alimentaire.

Dans FIT FOREVER, nous abordons ce volet alimentation en détails dans le module 11.

Tu me parles enfin de ta licorne : ton poids rêvé : « à 40 ans, tu pesais 55 kg. »

Ma question est de savoir aujourd’hui si ce poids de 55 kg correspond bien à ton poids de forme.

A ton pondérostat : ce poids que maintient naturellement ton corps.

Le poids auquel il revient toujours.

Pour connaître ton ponderostat, pose-toi les questions suivantes :

  • Quel était ton poids avant de commencer les régimes ?
  • Si tu ne t'en souviens pas, quel poids as-tu maintenu sans effort, le plus longtemps ?

Tu peux être dans l’impossibilité de répondre.

Si tu as enchainé les régimes depuis longtemps, tu n’as connu que l’effet yoyo :

Maigrir = perte de poids

Compensation = reprise de poids + kilos excédentaires

Re-maigrir = perte de poids.

Etc…

L’effet yoyo zappe l’étape de la stabilisation.

Celle-ci n’a jamais réellement le temps de s’installer.

Après les régimes il faut un certain temps au corps pour revenir à son équilibre.

Ça peut prendre des mois.

Mais, nous n’avons jamais la patience d’attendre des mois que la situation se régularise.

Et, par-dessus tout, nous détestons la prise de poids excédentaire temporaire inhérente à la phase compensatoire.

Nous vivons dans la peur de : « et si ces kilos restaient toujours ? »

Horreur suprême.

Alors, nous fonçons, comme un taureau qui charge, dans un nouveau régime.


Enfin, Dorothée, tu me parles de ton mari.

Ton mari qui semble décider pour toi, y compris pour les domaines qui concernent ton propre corps.

Ton mari en a assez des régimes.

Quelque part il n'a pas tort.

Mais toi qu'en penses-tu ?

  • En as-tu aussi assez des régimes ?
  • Te sens-tu prête à reprendre les commandes de ta santé et ton bien-être ?
  • Prête à installer un contrôle serein et naturel de ton poids ?
  • Prête à reprendre le pouvoir ?
  • TON pouvoir.

À la lecture de ton mail, je n'ai pas cette impression.

J'ai le sentiment que tu recherches, je serais tentée de dire « encore une fois », une solution miracle où tu n'aurais rien à décider par toi-même.

J'ai le sentiment que tu te caches derrière des excuses.

En somme la teneur de ton message suit ce schéma : "ça ne marchera pas pour moi parce que c'est la faute de mon âge, mon cancer, mes genoux, mon dos, mon métabolisme, mon mari... mais, Kate, si tu me proposes une solution miracle qui marche à 100 % dans laquelle je ne dois rien décider et qui me fera perdre 10 kilos (un régime donc), alors ça m'intéresse peut-être. »

En somme : « Débrouille-toi mais fais-moi maigrir ! »

Heureusement…

J’ai l’habitude de recevoir ce type de messages truffés de bouclier levés.

Et je comprends qu’après tant d’années de régimes et de souffrances, tu montres les dents !

Bon sang !

Comme je le comprends !

La bonne nouvelle, la voici:

Tu peux arriver quand même à apaiser ta relation à la nourriture.

Tu peux parvenir quand même à retrouver un poids stable et une silhouette qui te conviennent.

Oui !

Ouf !

Mais comment ?

  • En modifiant ta manière de penser.
  • Sans passer par un régime.
  • La restriction calorique.
  • Des privations.
  • Ou des efforts.

Par quoi commencer ?

Afin de te soigner de manière optimale, tu dois savoir exactement de quoi tu souffres et ce qui entretient ta maladie, n’est-ce pas ?

Nous commençons donc par un CHECK-UP.

Le CHECK-UP est l’étape indispensable qui te permet de bien démarrer, avec toutes les cartes en main.

Avec le CHECK-UP, je t'invite à te poser des questions.

  • Sur l'historique de ton problème: comment es es-tu arrivée là où tu en es aujourd'hui?
  • Qu'est-ce qui se passe pour toi maintenant, comment est-ce que tu vis ton rapport à la nourriture? Une souffrance n'est pas l'autre: on peut souffrir de compulsions ou pas. N'avoir pas de problème avec la nourriture mais mal vivre 3 kilos en trop...
  • Enfin, la troisière étape du CHECK-UP pose des questions plus particulières comme c'est le cas dans le mail d'exemple. Dans celui-ci, j'aborde le domaine affectif, j'aborde la question de l'âge, des excuses, des histoires que l'on se raconte, des prétextes brandis pour résister...

==))Dans le CHECK-UP, je t'invite à faire de même.

A être attentive au choix des mots que tu utilises et qui peuvent te mettre sur la piste de tes ennemis cachés.

Ces raisons sous-jacentes qui entretiennent tes problèmes et dont tu n'as peut-être pas conscience.

Ce qui est grave parce que si tu n'as pas conscience de ses causes sous-jacentes, tu pourras faire tous les efforts que tu veux pour assainir ta relation à ta nourriture et à ton corps, ces ennemis cachés vont continuer leur travail de sape.

Tu vas t'épuiser en pure perte.

Voici ce que je te propose:

Fais ton CHECK-UP.

Puis, envoie-moi une copie: je ferai un rapide survol, tout à fait gratuitement, et je te signalerai les zones d'ombre ou les points qui t'auraient échappés et qui mériteraient d'être explorés plus avant.

On fait comme ça?

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Comment Prendre les Vraies Bonnes Résolutions pour Soi.

Début janvier arrive entrainant son cortège de bonnes résolutions à la con.

Tu sors des fêtes l'esprit embrumé par l'alcool et la fatigue.
Le foie gras, les rillettes et la buche au beurre coussinent tes fesses.
Devant ton miroir, tu décides illico de redresser la barre.

Tu te sens dynamisée par l’énergie de ce début d’année qui n’est rien d’autre qu’un super syndrome du lundi.

Syndrome du lundi : « Ouais, là, j’ai merdé, mais lundi, je m’y remets » : tu connais ?
Cette idée qu’avec ce nouveau commencement (= en fait, énième recommencement), cette fois, ça va marcher !

  • Cette fois, je vais arriver à tenir ce régime que je n'ai jamais réussi à mener jusqu’au bout.
  • Cette fois, je vais rentabiliser cet abonnement de la salle de sport où je ne suis jamais allée plus de trois fois.
  • Cette fois-ci je vais arriver à…
  • Cette fois-ci je vais arrêter de…

Le problème, vois-tu, avec ses résolutions prises à la hâte c'est que:

  • elles ne s’ancrent pas dans un désir profond
  • elles ne se fondent pas sur un besoin essentiel conscientisé

Décider de reprendre (plus « sérieusement » = « plus sévèrement ») un régime (ou autre chose) repose généralement sur le constat d'échec que les régimes précédents (ou les autres essais) n'ont pas fonctionné.

Qu’en cette fin d’année, tu ne te sens toujors pas au top. Pas tout à fait comme tu aimerais.
Tu ne te plais toujours pas.
Tu ne t’aimes toujours pas.

Souscrire à un abonnement dans une salle de sport repose peut-être sur de très bonnes raisons : vouloir te sentir mieux, en meilleure forme, en meilleure santé, moins stressée…
Sauf que, soyons honnête, ton vrai but, c’est être plus mince, être plus ferme.
Te sentir moins flasque.
Moins moche.

Tu crois que j'exagère ?

Pour avoir bossé dans une salle de sport, je sais que seules 30 % des personnes qui souscrivent un abonnement continuent après les trois premiers mois.

Ces personnes continueront pour d’autres raisons que celles qui les ont fait s’inscrire. Elles continueront parce qu’elles se sentent mieux dans leur peau,

  • moins stressées,
  • en meilleure santé et forme
  • parce qu’elles y retrouvent leurs amies
  • que leurs séances leur permettent de jouir de temps pour elles.

Plus grand-chose à voir avec la perte de poids.

Mais, revenons à nos bonnes résolutions.

La plupart des décisions que tu t’apprêtes à prendre à la hâte début janvier sont des décisions qui reposent sur :

  • il faudrait que je…
  • je devrais…
  • je ne dois plus….
  • Il ne faut plus que….

    ==) des corvées, des obligations.

Laisse-moi te poser cette question :

Est-ce que tu veux commencer une nouvelle année en te faisant encore plus violence ?
Est-ce que tu veux commencer cette année en t'imposant une corvée supplémentaire ?

Une de plus.

Tu vas me dire : « mais, Kate, ça part d'un bon sentiment : je veux me sentir mieux, améliorer ma vie ! »

Fort bien !

Mais es-tu pour cela obligée d’emprunter un chemin difficile ?

Un chemin qui t’a déjà menée à l’échec ?
(Parce que ces résolutions, ce sont les mêmes que l’année dernière, non ? Et que celle d’avant…)


Et si cette année, plutôt que de prendre le chemin casse-gueule échec garanti, tu prenais la route pavée d’or ?

Oui mais, comment ?

Trois étapes :

  • Le moteur
  • L’espace
  • Le temps

Le moteur.

Et si plutôt que chercher une solution au fait que tu dois faire quelque chose où qu’il faudrait que tu ne fasses plus quelque chose, tu t’interrogeais sur :

  • Tes désirs profonds
  • Tes besoins essentiels.

Plutôt que de bourrer dedans dès le 1er janvier, je t’invite à faire une pause.

A t’octroyer un peu de temps pour te demander :

  • De quoi ai-je vraiment besoin ?
  • De quoi ai-je vraiment envie pour ma vie à présent ?

Ainsi par exemple, reprenons ta bonne résolution : « je vais me remettre au sport et m’inscrire dans une salle. »

Tu penses que c’est ce que tu dois faire parce que tu ne te sens pas en forme, tu veux perdre du poids, tu veux te sentir plus belle…

Si tu reviens à l'intention de base, c'est :

  • je voudrais me sentir bien dans mon corps
  • je voudrais me sentir en accord avec moi
  • je voudrais me sentir plus en forme, avoir plus d’énergie
  • je voudrais me plaire davantage

Dans un premier temps il s'agit de ne pas se précipiter tout de suite. Vers l’une ou l’autre solution : salle de sport ou autre.

Parce que ces solutions toutes faites pourraient te convenir, certes, mais pas forcément ou pas dans l’immédiat.

Alors, dans un premier temps, avant de foncer dans la recherche de solution, je t’invite plutôt à blinder ton intention, à la nourrir, la renforcer en lui donnant de l’espace.

Comment ?


L’espace

Donner de l’espace à une décision, c’est sortir du « pour ou contre » et ouvrir le champ des possibles. 

En posant une question très ouverte :

« De quelle manière pourrais-je cette année commencer à me sentir plus en forme, en meilleure santé, plus en accord avec mon corps, dans le respect de qui je suis et de la manière la plus facile et la plus agréable pour moi ? »

En formulant ta demande de cette manière-là tu permets à ton subconscient et à la vie de t'apporter des réponses qui ne sont pas des solutions toutes faites mais des réponses sur mesure pour toi.

Et des solutions faciles à mettre en œuvre et agréables.

On n’est plus dans la corvée ou l’effort, ici.

Nous voici en quelque sorte dans la haute couture de la prise de décision.

Tu mérites bien la haute couture pour ta vie, non ?


En réponse à ta question, des pistes de réflexion vont surgir.

Certaines classiques, d’autres plus surprenantes.

Accueille-les toutes dans un premier temps.


Ainsi pour reprendre notre exemple : faire du sport.

T'inscrire dans une salle de sport peut-être une décision violente pour toi. Non pas que tu n'aimes pas le sport mais :

  • passer de pas de sport du tout à un abonnement que tu vas vouloir rentabiliser parce qu’il coûte un rein en multipliant les séances dès le début est le meilleur moyen de flinguer le circuit de la récompense dans ton cerveau et de te dégoûter à tout jamais de lever un bras.
  • caser trois séances par semaine dans ton agenda alors que tu as à peine le temps de te brosser les dents entre ton job et ta famille est le meilleur moyen de n’en caser aucune. A ton avis, qu’est-ce que tu vas zapper la deuxième semaine : Netflix ou ta séance de fitness ?
  • tu vas vouloir multiplier les séances efficaces hard (qui font maigrir, qui musclent…) au détriment des cours doux (= relaxation, yoga, stretching…) parce que tant qu’à faire autant que ça serve =) dégoût assuré dans les 2 semaines : on ne s’improvise pas GI Jane comme ça ma chérie.

==) t’engouffrer dans une solution toute faites, les conseils donnés par les magazines, les réseaux sociaux, les média…ça ne te convient pas forcément. 

Et même, ça peut être contre-productif.

Voire violent.

Peut-être que dans un premier temps, tu vas recevoir comme réponse à ta question :

« OK on a bien entendu que tu veux être plus à l'aise dans ton corps, que tu veux te sentir mieux, être plus en forme… nous (= la vie, ton subconscient…) ce qu'on te propose dans un premier temps c'est de faire 5 minutes de marche par jour.

Là, tu vas te dire : « c’est pas avec 5 minutes de marche par jour que je vais perdre mes kilos en trop ou que je vais être plus ferme ou plus musclée ! ».

Non.

Mais ces 5 minutes de marche ont peut-être un autre objectif que tu ne perçois pas d’emblée :

  • Te permettre de prendre l’air et un peu de vitamine D
  • Te faire prendre une pause que tu ne t’octroies jamais
  • Te permettre d’être un peu seule et de pouvoir ne penser qu’à toi
  • T’apporter un peu de de recul par rapport à ce que tu vis 
  • Crée un petit réflexe de sérénité intérieure
  • Une petite habitude de paix, quotidienne

Et qui sait ?

Pendant ces 5 minutes, comme tu seras plus relax, tu seras plus réceptive à la super idée qui va jaillir de derrière un buisson et te permettre de te rapprocher encore plus de ton objectif.

Ces 5 minutes vont devenir indispensables pour toi. Peut-être vas-tu passer à 10 minutes, quelques semaines plus tard simplement parce que ça te fait du bien.

Et puis 15 minutes, 20 minutes…

Ce qui nous amène au temps.


Le temps.

En début d’année, on a tendance à se précipiter tête baissée pour faire changer ce qui ne nous convient plus.

Mais, urgence et panique ne sont jamais bonnes conseillères.

  • En prenant ton temps, tu peux choisir le chemin le plus facile et le plus agréable.
  • Tu t’assures d’arriver entière au bon endroit.
  • De pouvoir réajuster la trajectoire en cours de route.
  • Et tu profites du voyage.

Je ne sais pas toi mais moi, je préfère avancer dans la joie plutôt que dans la douleur.

Avancer de manière pondérée, réfléchie te conduit à destination dans les meilleures conditions possibles.

Alors, on y va !

En ce début janvier :

  • qu’aimerais-tu apporter dans ta vie comme amélioration vers plus de douceur, d’amour et de respect de toi ?
  • De quoi aurais-tu besoin ?
  • De quoi aurais-tu vraiment envie ?

Dresse la liste de ce qui te vient comme pistes de réflexion.

En étant bien consciente que ce changement ne sera peut-être pas complètement atteint fin de l'année.

Mais on s’en fout.

En ce début d'année, tu vas poser les jalons.

Des jalons solides.

Sûrs.

Durables.

Cette année sera baignée cette fois d’une nouvelle énergie : pas une énergie de violence, de dureté, de devoir mais un vent de douceur, de force tranquille.

Première étape : désirs - besoins.

  • Qu’est-ce que tu aimerais pour toi ?
  • Tu peux également dresser la liste de tout ce que tu ne veux plus pour toi.

La deuxième étape : ouvrir l'espace avec ta question ouverte.

« De quelle manière puis-je être…me sentir… de la manière la plus facile, respectueuse et agréable pour moi ? »

Troisième étape : laisse venir à toi tout ce qui vient.

Les idées les plus farfelues comme les plus classiques et tu notes.

Si rien ne vient dans un premier temps, laisse reposer quelques jours voire quelques semaines.

N'oublie pas : pas de souci rien ne presse.

Essayer de forcer les choses ne fera qu'amener de la violence.

Contre-productif.


Laisse le temps à la vie et à ton subconscient de faire leur petit travail de recherche pour toi.

Ensuite, tu décides dans toutes les propositions de solutions qui vont arriver quelle est la plus simple, une seule, à mettre en place maintenant dans ta vie de tous les jours.

Choisis celle qui ne demande aucun effort.

Pourquoi ?

Pour renforcer ton circuit de la récompense de manière positive.

Pour que chaque fois que tu appliques cette résolution, ton cerveau libère de la dopamine et te donne envie de continuer.

Reprenons notre exemple de 5 minutes de marche.

Tu sais qu’une heure de marche, tu ne le feras pas.

Tu n’auras pas le temps, tu trouveras des excuses pour zapper.

Or, 5 minutes, ça se case n'importe quand.

Allez hop ! Je le fais, comme ça, dans 5 minutes, je n’y pense plus.

Et si tu pars dans un état d'esprit qui rechigne un peu, après tes 5 minutes de marche, tu es satisfaite de l’avoir fait.

Même si c’était un peu chiant.

Même si tu n'as pas eu d’éclair de génie en marchant.


Et comme ça n'a pas duré longtemps ça n'était pas un effort.

Tu l'as fait.

Tu es contente de toi.

=) dopamine.

=) la prochaine fois, idem.

Renforcement positif.

==) Au bout d’un moment, ton cerveau, il va réclamer : « hé, je peux avoir ma dopamine, on va macher stp ? »


Attention : ne pas essayer d’en faire plus ou plus vite.

Reste à tes 5 minutes jusqu’à ce que tu en aies marre que ça ne dure que 5 minutes.


Pourquoi ?

Parce que pour ancrer complètement une nouvelle habitude il faut au moins 6 semaines.

Et en ne te précipitant pas, tu attises ton désir.

Tu t’interdis de passer à 10 minutes jusqu’à ce que tu n’en puisses plus.

Du coup, tu passeras à 10 minutes naturellement.

Avec joie.

==) renforcement positif ! Youpie !


Tu vas me dire : « Oui mais à cette allure-là, j’attendrai mes objectifs à 108 ans et moi je voudrais que ça aille plus vite ! »

Ok. Dis-moi : « Les solutions rapides que tu mises en place les autres années à la même époque, elles ont fonctionné ? »

Mon petit lièvre, écoute une vieille tortue.

Pour installer des résultats durables il faut parfois prendre un peu plus de temps.


Le côté positif c'est que :

  • ça fait moins mal.
  • ça demande-moi d’effort
  • c'est plus agréable
  • ça génère plus de plaisir
  • et plus de résultats positifs

Et si en cette année, tu te donnais vraiment le temps de changer en douceur ?

Dans le respect de tes rythmes profonds.

Et si cette année, tu te donnais le temps de vivre ta vie dans la douceur plutôt que dans l’effort ou la douleur. A chaque fois que c’est possible ?


Ecris-moi dans les commentaires ce que tu voudrais pour toi en ce début d’année.

Ce qui te ferait du bien !

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Beyonce-photo-de-David-Mark-Pixabay
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Estime de Soi. Le Conseil en Or d’une Superstar.

Dans un Elle Belgique, je suis tombée sur la photo de Beyonce ci-dessous.
Beyonce-conseil-estime-de-soi


La première pensée qui m'a traversé l'esprit c'est : « Fichtre ! et moi qui me plains de mes cuisses, Beyoncé, elle en a de fameuses ! »
Hop ! Ma vieille vipère-ninja intérieure a frappé la première en crachant son venin.

Oups, pas fière :-((

La deuxième pensée qui a surgit : « C'est quand même une bombe interplanétaire, quelle biche suprême !"

La troisième pensée :
« Qu'est-ce que j'aimerais être aussi riche ! »
(On ne se refait pas :-))

Accompagnant la photo, une interview.
Qui m'a donné illico l envie de te partager une réponse de la star.

Parce que, si c'est moi qui te parle, bon, tu vas m’écouter (ou pas) mais si c’est The Queen qui s’adresse à toi, je pense que ça aura plus de poids.

Pas vrai ?

(Mais, non Kate, on t'aime)

(Ouais, ouais...)

En tout cas, je ne voudrais pas que tu manques cette pépite là.

Voici la question qui lui était posée :
« Tout le monde prend et perd du poids. Qu'est-ce que ça vous fait qu'on n’arrête pas de commenter votre apparence ? »

Sa réponse : « Si on m'avait dit, il y a 15 ans, que mon corps changerait à ce point et que je gagnerais en féminité et en assurance avec mes courbes, je ne l'aurais pas cru.
Mais les enfants et la maturité m'ont fait prendre conscience de ma valeur au-delà de l'apparence physique, et comprendre que je gère, peu importe la période de ma vie. (...)

Deux choses m'interpellent :

La première c'est que même la plus belle femme du monde peut être critiquée sur son physique (la preuve, ma première pensée).

Ceci dit, cette pensée ne reflète en rien ce qu’est Beyonce, elle reflète mon complexe à moi, par rapport à mes cuisses.

J'en profite pour te dire que si un jour tu te sens blessée par des commentaires disqualifiants qu'une personne se permettrait de te faire à propos de ton physique, renvoie toujours à l'envoyeur ce qui lui appartient.

Une personne qui critique ton physique se critique en fait elle- même.
La critique n'a rien à voir avec toi et tout avec le manque d’amour que cette personne nourrit envers elle-même.

Alors, petit proverbe africain pour t’aider à réagir, relax, comme il se doit :

« Les grenouilles qui croassent n’empêchent pas la lionne de boire. »

La deuxième chose qui me touche par rapport à Beyonce, c'est que bien qu’elle soit une des femmes les plus riches du monde, une artiste hyper talentueuse et une businesswoman hyper performante, elle est ramenée encore et avant tout à son apparence.

Et que même pour elle, ce fut tout un travail en tant que femme pour déconstruire ce que le monde projette sur son apparence afin de se réaliser elle-même.

Et pour croire en sa propre valeur indépendamment de ce que le monde pense d’elle.
Et de ce qu’elle pense elle-même au sujet de son physique.


==) Si ça a été difficile pour elle qui est une star interplanétaire, ne te sens pas coupable que ce soit difficile pour toi.

Il n’est pas encore naturel, aujourd’hui pour une femme de ne pas faire dépendre sa valeur de paramètres extérieurs, de l’approbation ou l’amour des autres, de sa réussite sociale ou professionnelle…

Et surtout, nous faisons souvent dépendre notre valeur en tout ou en partie de notre apparence.

Cela peut être tout ton travail de te réapproprier ton propre sentiment de valeur.

De décider une bonne fois pour toute que tu as de la valeur.

Quoi que tu sois.

Quoi que tu fasses.

Quelle que soit la forme de ton corps.

Ta valeur et l’amour que tu te portes ne doivent pas dépendre de la forme de tes cuisses ou du chiffre affiché sur balance.

Ta valeur et l’amour que tu te portes ne doivent pas dépendre de paramètres fluctuants.

Tu n’es pas une valeur boursière qui monte et qui descend suivant ce qu’on pense d’elle.

Tu es une femme.
Un être vivant magnifique.

Tu es parfaite.

Avec le sentiment de 10 kgs de trop ou 10 kgs trop peu.
Quand tu réussis et quand tu échoues.
Quand tu t’épates et quand tu te déçois.
Quand tu pètes la forme ou quand tu sors de chimio, la boule à zéro.

Tu es parfaite.

Intrinsèquement.
Inconditionnellement.


Alors écoute Beyonce !

Et… Be the Boss, Bitch !** 😉

Kate

**réplique culte de la série « Goog Girls » sur Netflix où trois braves mères de famille versent dans le crime. Je te recommande cette série anti-déprime qui file la patate.

Photo de Beyonce parue dans un article de ELLE Belgique, février 2020, photo Melina Matsoukas

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Laisser Etre. Comment Lâcher quand tes Efforts sont Vains?

Une amie me confiait dernièrement ses difficultés avec son fils de 20 ans.

Il ne semble pas prendre ses études au sérieux.

Il fait souvent la fête, il étudie peu.

Son comportement l'inquiète.

Elle veut savoir ce qui se passe.


Elle le questionne.

Elle le houspille.


Le ton monte.

Régulièrement.


L'ambiance est tendue à la maison.

Plus elle interroge, moins elle sait.


Plus son fils est vague dans ses explications.

Plus il est fuyant.


Alors, elle veut agir.

Prendre les choses en main.

Remettre le train sur les rails.

Régler les problèmes administratifs qu'il semble, lui, laisser en suspens.


Elle lui rappelle sans cesse de faire ceci ou cela.

Lui, en fait de moins en moins.

Et fuit de plus en plus.


Elle me dit : « Il a 20 ans je devrais le laisser s'occuper tout ça.

Le laisser gérer seul ses études, c'est sa vie.

Il est majeur, c’est un homme, ce sont ses choix.


Mais je n’y arrive pas.


J'ai peur qu'il foute sa vie en l'air.

J'essaie d'empêcher ça.

J'essaie, mais ça ne marche pas. »


Comme je la comprends !


En ce moment travailler sur Je suis parfaite est difficile.

Ce n'est pas fluide.

Je sèche.

Pas d'inspiration.


Pondre un article ?

Oui, mais sur quoi ?

T'écrire ?

Oui mais te dire quoi ?

Qu'est-ce que je pourrais te partager qui te ferait du bien ?

Travailler sur mon programme ?

Je cale.

Les coachings, ça roule mais le reste, ça ne va pas.


Ça me contrarie.

Ça m'exaspère.


Ce n'est pas ce que je veux !


Moi je veux que ça aille vite.

Je veux que ça tourne.

Mais ça ne tourne pas.


Ou pas bien.

Pas comme je voudrais.


Ca bloque.


Et moi, je ne veux pas que ça bloque !

Je ne veux pas que ça bloque, maintenant.


Ce n'est pas le moment.

Bon sang ce n'est vraiment, vraiment, vraiment pas le moment.

Grrrr….


En attendant, depuis 2 jours, je suis happée par un nouveau projet de site web artistique.

Ça m'est tombé dessus.

L'idée géniale.

Le concept hyper excitant.


J’en vibre.

J’en grésille presque !


Et là, c'est fluide.

Ca coule tout seul.

J'ai créé le logo en 10 minutes.

Enregistré le nom de domaine, choisis un hébergement.

Créé une première formation.

En moins de trois heures.

Puis, une deuxième formation me vient toute seule.


C'est fluide.

Facile.

Les idées jaillissent, elles ruissellent de moi.


Je ne quitte plus mon téléphone pour les enregistrer.

Quand je cuisine, j’enregistre.

En m'épilant les jambes, j’enregistre.

J'enregistre aux toilettes.

Ça vient.

Ça sort.

Tout seul.


Et…Je m'amuse.

Comme c’est gai !

Je ne vois pas le temps passer.


C'est super!

Et ça me contrarie.

Parce que ce n'est pas ça que je dois faire maintenant.

Ce n'est pas ce que je VEUX faire maintenant.


Ou plutôt, si, c'est ce que je veux vraiment faire maintenant.

Mais ce n'est pas ce que je pense devoir faire maintenant.


Sauf que.


La vie, elle, a décidé qu'en ce moment, je dois un peu lâcher Je suis parfaite.

Pour me consacrer à ce nouveau projet.

Que c'est lui qui vient maintenant.

Que je dois laisser les choses.

Être comme elles sont.


Laisser être.


J'ai appris cette expression il y a quelques jours lors d'une séance de méditation.

(Où j'étais encore en train de m'agiter sur mon coussin, submergée par mes pensées…)

Laisser être.

Laisser simplement être.

Ce qui est.

Sans chercher à changer quoi que ce soit.

Sans chercher à orienter la situation dans un sens ou dans un autre.


Parce que de toute façon, si je pousse, si je tire, si je force, ce sera laborieux.

Fastidieux.


Pas juste.

Pas aligné.

Et pas agréable.


Mais laisser être c'est difficile.

Je veux être maîtresse de mon destin, moi, Madame !

Je veux décider quand et comment faire les choses.

Quand et comment elles doivent se produire.

Et quel résultat je veux obtenir.


Mais ça, c'est pas de la maîtrise.

C'est de l'hyper-contrôle.

Tout le contraire de la maîtrise.


Quand je veux absolument tout contrôler, c'est justement le signal que je dois lâcher.

Laisser être.

Laisser la situation être ce qu'elle veut et doit être.

Laisser la vie agir.

Et faire ce qu'elle demande.


Parce que, au fond, je SAIS que le temps que je passe sur cet autre projet permet à ce qui doit mûrir ailleurs de mûrir.

Je sais que quand je reviendrai à Je suis parfaite, ce sera de nouveau fluide.

En tout cas, je saurai quoi faire.


Je le sais parce que je l'ai déjà vécu.

A vrai dire, je le vis souvent.


Tout le temps en fait.

(Pas fière…)


En me retirant de quelque chose qui ne fonctionne pas dans l’instant, en relâchant la pression, les idées, le plaisir et la fluidité reviennent.

Ce n'est pas la première fois que je bloque sur Je suis parfaite.

Grands Dieux, non !

Le nombre de fois où je n’arrive pas à travailler et où je pars m'installer dans le jardin en grommelant.


Où je ronchonne sur mon tapis.

Au soleil.

Avec mes livres et mon gros chat endormi.


Je ronchonne et puis…je me détends.

Et soudain…

Soudain les idées jaillissent.

Soudain l'inspiration revient.


Alors, j’enregistre.

Tout ce qui me vient.

Dans la foulée, les pieds sur le chat.


Quand la source se tarit, je suis enfin tranquille.

Car je sais que tout ce matériau sera utilisé.

Qu’il trouvera sa place, naturellement.

Je peux bronzer en paix.


Quand tu plantes une graine, tu n’as pas besoin de rester à côté pendant qu'elle germe.

Tu n’as pas besoin de rester à côté pendant qu'elle pousse.

Tu peux lui donner de l'eau, de l'engrais, de l'amour.

Et puis la laisser croître.

A son rythme.


La laisser se charger de sa propre énergie.

Laisse le temps agir.

Laisse la vie agir.


Et quand ce sera le bon moment, tu cueilleras ta belle fleur toute épanouie.

Tu récolteras un bon gros légume, prêt à être savouré.


Dis-moi…

Y a-t-il en ce moment quelque chose qui ne fonctionne pas pour toi ?

Pas comme tu voudrais ?

Que se passerait-il si tu laissais être ?

Que tu ne t'en occupes plus pendant un temps ?


Parce que tu pousses, tu tires et tu n’obtiens pas le résultat que tu veux.

N’est-ce pas ?

Et si tu arrêtais ?

Et si tu essayais de laisser être ?

Juste un temps.

Juste le temps de constater comment peut évoluer la situation quand tu la laisses tourner seule.

Quand tu prends soin de toi plutôt que de te préoccuper.


Qu’en penses-tu ?


Dis-moi dans les commentaires ce que ce billet t'inspire.

Et, partage-le, partage ce billet à une ou des amies qu'il pourrait inspirer.


J'espère en tout cas, qu'il va t'aider, toi. 


Kate




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